Le nouveau rapport révèle que peu de diplômés du secteur de la biotechnologie déménagent pour trouver du travail. La plupart d’entre eux cherchent un emploi près de l’endroit où ils ont fait leurs études. Plusieurs facteurs entrent en jeu, notamment le fait que les employeurs situés à proximité d’un établissement d’enseignement postsecondaire peuvent communiquer et nouer des relations avec les étudiants avant l’obtention de leur diplôme.

Les données du présent rapport ont été recueillies à partir d’une analyse de l’Enquête nationale auprès des diplômés (END) et de la Plateforme longitudinale entre l’éducation et le marché du travail (PLEMT) de Statistique Canada. Les résultats ont plusieurs significations :.

  1. Le déménagement des diplômés — ou l’absence de déménagement dans la plupart des cas — représente des défis et des occasions pour la bioéconomie.
  2. Les employeurs, les établissements d’enseignement postsecondaire et les associations doivent faire connaître aux étudiants les possibilités qui existent et les ressources qui sont à leur disposition avant l’obtention de leur diplôme.
  3. La mobilisation des diplômés de programmes étroitement liés aux domaines des sciences biologiques et biomédicales doit être entreprise pour faire baisser les taux de sous-emploi au sein de ce groupe.

BioTalent Canada publiera trois autres mémoires de recherche avant la diffusion intégrale de l’IMT en 2021. L’organisation prévoit produire onze rapports approfondis l’année prochaine, dont neuf rapports régionaux et nationaux d’IMT, un rapport sur les emplois les plus sollicités et un rapport sur l’approvisionnement en talents. Les employeurs qui souhaitent apporter leur expertise dans le cadre d’études ultérieures sont invités à communiquer avec Adriana Saenz, gestionnaire de projet de BioTalent Canada.

Télécharger