Les raisons de l’immigration
- Au Canada : les deux principales raisons qui incitent les professionnels formés à l’étranger (PFE) à s’installer au Canada sont : les perspectives d’emploi et le régime démocratique. Pourtant, le taux de chômage des personnes interrogées s’élève à 44,3 %.
- Dans leur région de résidence : les deux principales raisons ayant influé sur le choix du lieu de résidence au Canada sont : les perspectives d’emploi et les perspectives d’éducation. Pourtant, les PFE sont très souvent sous-employés.
Sources de professionnels talentueux
- Pays pourvoyeurs : les trois principaux pays dont émigrent les PFE sont l’Inde, l’Iran et les Philippines. Pourtant, l’industrie déclare s’appuyer grandement sur les PFE qui arrivent des États-Unis et de l’Europe.
- Taux de chômage : le taux de chômage s’élève à 93,3 % parmi les personnes interrogées originaires d’Afrique, alors qu’il oscille entre 45 % et 55 % parmi celles originaires des autres continents.
Compétences
- Expérience : la biosanté est le sous-secteur dans lequel les PFE possèdent le plus souvent de l’expérience.
- Emploi selon le type de compétence : au sein de l’industrie, la plus grande proportion de postes vacants concerne les domaines de la recherche-développement, du marketing, de la fabrication, de la recherche clinique et du contrôle de la qualité. Le taux de chômage des PFE possédant ces compétences professionnelles oscille entre 41,4 % et 54,5 %.
- Postes vacants selon le type de compétence : la recherche clinique est la principale compétence professionnelle des PFE qui arrivent au Canada. Pourtant, il existe à l’heure actuelle des postes vacants dans ce domaine.
- Langue : les trois langues les plus parlées sont l’arabe, l’hindi et l’espagnol. Celles-ci sont bien représentées au sein de la bioéconomie. Seulement 4,2 % des personnes interrogées se sont déclarées comme unilingues.
Emploi
- Les avantages que comporte l’embauche d’un professionnel formé à l’étranger : 51,8 % des employeurs déclarent avoir constaté des améliorations sur le plan de la capacité d’innovation et de la résolution des problèmes, 43,4 % déclarent avoir constaté des gains de productivité et 28,9 % estiment bénéficier d’un accès facilité aux marchés nationaux et/ou étrangers.
- Situation professionnelle : 44,3 % des PFE sont sans emploi, 17,3 % ont un emploi à temps partiel et seulement 25,9 % ont un emploi à plein temps.
- Emploi actuel : les PFE sont sous-employés, car nombre des personnes interrogées ont accepté un emploi sans rapport avec leurs compétences professionnelles. Par exemple, un assistant en recherche clinique a accepté un emploi d’emballeur.
- Obstacles rencontrés : les trois principaux obstacles pour s’intégrer à la main-d’œuvre du domaine de la biotechnologie sont les difficultés à trouver un emploi, le manque de réseaux sociaux et le manque d’expérience canadienne.
Établissement au Canada
- Programmes d’aide à l’emploi : 83,5 % des organismes d’aide à l’établissement des immigrants (OAI) proposent des programmes de recherche d’emploi. Pourtant, seulement 15,9 % de ces organismes sont en mesure d’offrir des possibilités de formation ou une aide à l’emploi permettant de s’intégrer au domaine de la biotechnologie.
- Principaux services d’aide à l’établissement : parmi les organismes d’aide à l’établissement des immigrants,
- 54,3 % d’entre eux proposent directement des services bancaires et financiers,
- 49,3 % proposent des services d’aide au logement,
- 68,1 % des services d’aide à l’intégration,
- 58,7 % du soutien familial,
- 46,4 % des services d’aide d’adaptation au climat,
- 8,7 % des services d’aide juridique et
- 59,1 % de l’aide pour obtenir la citoyenneté canadienne.