Aider une entreprise canadienne de remédiation à faire le travail
Ce récit a été publié initialement dans le rapport des jeunes de BioTalent Canada intitulé : Assurer la croissance de la bioéconomie : pleins feux sur les jeunes
Quand la pandémie a frappé, Ensero Solutions était en plein cœur d’un projet de restauration important à l’ancienne mine d’or et d’argent de Mount Nansen, au Yukon. Les budgets étaient limités et l’entreprise avait besoin d’une capacité supplémentaire sur le terrain. C’est à ce moment que Mitch Strom, chef des Ressources humaines, a sauté sur l’occasion pour embaucher deux jeunes travailleurs qualifiés par l’intermédiaire du Programme de stages en sciences et technologie – Emplois verts de BioTalent Canada.
Ensero aide les entreprises minières à atteindre leurs objectifs en matière de responsabilité environnementale en soutenant les évaluations environnementales et la délivrance de permis, le traitement de l’eau et la remédiation des anciens sites miniers. Le projet de Mount Nansen est l’un des projets de remédiation les plus importants au Yukon, et une grosse entreprise pour l’équipe d’Ensero. Il était essentiel d’ajouter à l’équipe des ressources humaines les diplômées universitaires Talor Osberg et Sara Battaglia.
« Nous n’aurions pas respecté beaucoup des exigences liées à notre objectif sur le terrain et nos engagements sans Talor et Sara », indique M. Strom. « La subvention du PSST a vraiment été d’une aide précieuse pendant une dure année attribuable à la COVID-19. »
Une expérience pratique sur le terrain
Mmes Osberg et Battaglia ont été attirées par la bioéconomie en raison de leur amour mutuel des grands espaces.
Mme Osberg, qui a grandi dans la vallée de l’Okanagan, a obtenu un diplôme en science intégrée environnementale et en systèmes d’information géographiques (SIG).
Mme Battaglia, originaire de l’Ontario, a obtenu son diplôme en génie environnemental à l’Université de Guelph. Elles indiquent toutes deux avoir été ravies de la possibilité de faire du travail concret et utile sur le terrain et d’être exposées à des sites miniers.
« Nous avons la chance de parcourir le Yukon, habituellement pendant quelques jours et parfois jusqu’à une semaine », indique Mme Osberg, dont le placement en tant que technicienne environnementale portait sur des projets de réclamation, l’hydrométrie et la surveillance de la qualité de l’eau.
Mme Battaglia travaillait principalement sur les programmes d’eau souterraine et a même participé à la gestion de certains projets. L’ingénieure stagiaire indique que la culture favorable au développement de talent d’Ensero a apporté une dimension totalement nouvelle à l’expérience de travail.
« Ma toute première conversation avec mon superviseur de stage portait sur mes objectifs d’apprentissage. Depuis, j’ai profité d’un mentorat et d’un soutien excellents à l’égard de mon perfectionnement professionnel. »
Les deux ont indiqué que leur expérience de travail sur le terrain leur avait permis de perfectionner leurs compétences en résolution de problèmes. « Quand il faut rebâtir une pompe au beau milieu de nulle part, on acquiert un grand niveau de confiance à l’égard de sa capacité de trouver une solution », indique Mme Battaglia.
Apprendre à faire les choses différemment
Mmes Osberg et Battaglia sont les premières candidates embauchées par Ensero par l’intermédiaire d’un programme de subvention salariale de BioTalent Canada. En plus de soutenir leurs salaires de base, il est aussi particulièrement utile de pouvoir couvrir certains coûts supplémentaires liés au perfectionnement de Mme Battaglia en tant qu’ingénieure stagiaire, indique M. Strom.
Même si la diversité n’était pas un objectif de recrutement officiel, Ensero est résolu à avoir un bon équilibre de personnes de tous les horizons et de travailleurs de sexe masculin et féminin : l’embauche de deux jeunes femmes était donc bienvenue. L’entreprise est composée actuellement à 46 % de femmes environ, ce qui est considérablement supérieur à la moyenne de 36 % dans le secteur de la bioéconomie9.
Ensero a également obtenu une idée renouvelée sur ses pratiques de recrutement en embauchant Mmes Osberg et Battaglia durant la pandémie.
« Sara a été en mesure de se présenter au bureau pour une entrevue, car elle se trouvait déjà au Yukon. Nous avons passé Talor en entrevue et nous l’avons embauchée en ligne. Certaines de ces techniques pourraient rester en place après la pandémie : dans des situations où nous aurions pris l’avion auparavant, nous avons appris que nous pouvons économiser des coûts considérables. »
Financé par Resources naturelles Canada