Lancement de la maîtrise ès sciences en biotechnologie au campus de Toronto
Certains des grands problèmes de notre époque trouveront leur solution dans la biotechnologie du futur, notamment par le développement de vaccins et de médicaments qui préviennent ou guérissent les maladies. Nous avons demandé à madame Hazel Sive et à monsieur Jared R. Auclair, du College of Science de l’Université Northeastern, de nous expliquer en quoi les étudiants du programme de maîtrise ès sciences en biotechnologie (MS BIOT) seront prêts à s’attaquer à ces problèmes et à apporter des idées novatrices. L’automne 2022 accueillera la première cohorte de ce programme au campus de Toronto. Nous en avons appris davantage sur l’avenir de la biotechnologie et de la biopharmacologie à Toronto et sur la façon dont l’Université de Northeastern prépare ses diplômés à façonner l’avenir.
Pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre cheminement à Northeastern?
Hazel Sive (HS) : Je suis doyenne de la faculté à Northeastern depuis un an et demi. Avant cela, j’ai travaillé à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) pendant 28 ans comme professeure de biologie.
Jared R. Auclair (JRA) : Je suis arrivé à Northeastern en 2013 en tant qu’étudiant au postdoctorat. Depuis, j’ai occupé divers postes au sein du collège avant de me joindre à Hazel en tant que doyen associé aux Programmes professionnels et Études supérieures. Dans ce rôle, je supervise tous les programmes de maîtrise et de doctorat au Collège des sciences. J’enseigne également la chimie et, en ce moment, je m’amuse à diriger le laboratoire de tests de COVID de Northeastern.
Qu’est-ce qui fait de Toronto un endroit idéal dans le cadre de l’expansion du programme MS BIOT à l’international?
HS : C’est très important pour nous. Nous sommes foncièrement déterminés à assurer que nos étudiants de Toronto reçoivent la même formation que ceux de Boston et qu’ils accèdent au marché du travail avec autant de succès que nos étudiants de n’importe où ailleurs. Nous n’avons absolument aucune raison de douter que cela se produira.
JRA : Toronto est l’un de ces endroits qui se démarquent à mes yeux. Certains de mes collègues de l’industrie m’ont raconté comment des entreprises ont ouvert des bureaux à Toronto ou en banlieue. Il y a vraiment de belles occasions pour la biotechnologie dans la région. C’est aussi une excellente occasion pour nous d’étendre le programme de biotechnologie à l’extérieur du campus de Boston et de réellement donner de la vigueur à notre programme, à l’industrie de la biotechnologie et à notre soutien à la population étudiante.
Je pense également que, d’un point de vue mondial, c’est une excellente occasion de réfléchir au facteur que la mobilité pourrait constituer pour les étudiants et à quoi pourraient ressembler les coopératives internationales au fil du temps – pour les étudiants ici, à Boston, et à Toronto.
Comment pensez-vous que les étudiants du programme MS BIOT seront positionnés pour être compétitifs et réussir?
JRA : Les diplômés du programme de maîtrise en biotechnologie sont très compétitifs sur le marché du travail pour diverses raisons. D’abord, à cause de la conception même du programme. Il a été développé en collaboration avec des représentants du secteur, du corps professoral et du gouvernement et est conçu pour répondre aux besoins réels de l’industrie.
De plus, nous avons une vision très holistique de la biotechnologie. Nos cours couvrent les compétences techniques, le traitement des données et la science réglementaire. Nous explorons également la notion d’industrie biotechnologique, notamment le processus allant de la recherche et du développement d’un médicament jusqu’à sa commercialisation.
Enfin, notre apprentissage expérientiel procure un avantage aux étudiants. Ils doivent suivre un programme de stages qui les rendent fin prêts lorsqu’ils se mettent à la recherche d’un emploi à temps plein.
Comment les diplômés du programme MS BIOT peuvent-ils aider les employeurs et l’industrie de la biotechnologie?
HS : La puissance de la biotechnologie et de la biopharmacologie est tout simplement fantastique. Le nombre de personnes aidées par les produits issus de ces industries se chiffre en milliards. À titre d’exemple, environ 7 milliards de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées dans le monde. L’industrie de la biotechnologie a besoin d’une main-d’œuvre considérable pour traiter les enjeux liés à la santé humaine de la manière la plus puissante et la plus utile possible. Le programme de biotechnologie de Northeastern est une excellente façon d’éduquer et de former des gens qui peuvent ensuite accéder à ce secteur très important. Il est plutôt unique, car il comprend une expérience de travail pour tous nos étudiants. De 93 % à 95 % de nos diplômés obtiennent directement un emploi dans l’industrie biopharmaceutique.
JRA : C’est un programme vraiment puissant et qui me passionne, parce que, d’une manière générale, les deux raisons pour lesquelles je travaille à l’université sont de soutenir à la fois les étudiants et les patients.
Nous formons les étudiants à être des leaders et des penseurs, à accéder à une industrie qui peut avoir un impact immédiat sur la santé des patients, la santé humaine et la qualité de vie, et à ajouter de la valeur avec de nouvelles idées et orientations. Nos étudiants apportent une énergie considérable à l’industrie, d’abord parce qu’ils sont nouveaux et enthousiastes, mais aussi par leur formation, qui maximise tous les avantages que Northeastern a à offrir pour réellement renforcer l’écosystème de la biotechnologie. Et nous nous attendons à ce que nos étudiants de Toronto fassent de même. Nous sommes ravis de contribuer à l’essor de la biotechnologie à Toronto, en Ontario et au Canada et de participer à la recherche de nouvelles façons pour l’université et les étudiants de venir en aide à l’industrie.
Selon vous, quelles sont les tendances majeures dans les industries de la biotechnologie et de la biopharmacologie? Existe-t-il des tendances auxquelles les étudiants doivent se préparer?
JRA : Quand je veux provoquer mes étudiants, je leur dis que l’humanité n’a réellement guéri aucune maladie. Nous pouvons en traiter beaucoup. Nous pouvons nous débarrasser des infections, prévenir des maladies grâce aux vaccins, mais il est difficile de trouver des exemples de « guérison réelle »1. L’avenir immédiat de l’industrie se situe vraiment dans les thérapies cellulaires et géniques et le développement de remèdes définitifs2 aux maladies.
Pour l’instant, la pandémie de COVID-19 a permis d’accélérer le développement des technologies ARN et ADN, ainsi que leur potentiel. Nous préparons nos étudiants à ces technologies et sommes ravis de les soutenir dans leur démarche.
En ce qui concerne le programme et son évolution dans les cinq à dix prochaines années, nous essayons aussi de préparer nos étudiants aux autres possibilités, qui ne seront pas seulement dans le développement de médicaments, mais aussi dans tous les autres aspects de la biotechnologie, comme l’agriculture biotechnologique et les biocarburants. Nous pensons en ces termes et préparons nos étudiants à devenir les leaders dans ces espaces du futur.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui songe à s’inscrire au programme?
JRA : Je pense que nous entrons dans une ère où le monde sera guidé par les sciences, les sciences de la vie et le pouvoir constructif de la science. La pandémie a révélé la valeur de la science aux yeux du monde. Je pense que la biotechnologie va devenir le moteur du développement économique à l’avenir.
HS : Il est intéressant de penser à l’étendue des possibilités dans le monde. Nous sommes surtout tournés vers l’Amérique du Nord, mais il y a des continents où la biotechnologie est rare, à l’état larvaire, et où les besoins d’industries biotechnologiques sont immenses. C’est une occasion pour les étudiants de venir étudier avec nous, en partie à distance et en personne. C’est également l’occasion pour Northeastern d’établir des partenariats dans d’autres régions du monde pour promouvoir ces industries si importantes.
Comment le réseau mondial de campus de Northeastern procure-t-il un avantage aux étudiants du MS BIOT?
HS : L’un des avantages d’être une université mondiale est que nos étudiants de tous les niveaux, y compris ceux à la maîtrise et au doctorat, en sortent vraiment sophistiqués, cosmopolites. Nous aimerions que nos étudiants se sentent à l’aise de travailler dans tout un éventail de cultures et de lieux différents et croient qu’ils peuvent réussir et être efficaces n’importe où dans le monde. Cela nécessite un type particulier de formation et d’autonomisation, ce qu’offre notre programme de maîtrise en biotechnologie.
Que signifie la diversité pour le College of Science?
HS : À mon arrivée à Northeastern, nous nous sommes engagés ensemble à instaurer une culture de respect et d’équité dans l’ensemble du collège. Nous travaillons très dur pour y parvenir et favoriser une culture où chaque personne est valorisée pour ce qu’elle est et ce qu’elle apporte au collège, quelle que soit son origine ethnique ou démographique. Nous nous engageons à recruter des étudiants, des professeurs et du personnel de tous les segments démographiques de la société. C’est ce que nous pensons de la diversité : faire en sorte que tous se sentent respectés au collège, peu importe qui ils sont, et que notre population collégiale soit représentative de la diversité démographique de la société.
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